La saison chaude arrive. Et qui dit « chaleur » dit « bière ». Voici les conseils d’un spécialiste de la mise en marché pour propulser vos ventes de bière tout au long de l’été.
« Il y a de nombreuses façons de favoriser les ventes de bière, explique Alexandre Mathieu, gestionnaire, stratégie commerciale, à la Brasserie Labatt. Ce que j’appelle mes “leviers de croissance”, ce sont des éléments qui peuvent aider les tenanciers à encourager leurs ventes de bière. En prévision de l’été, en voici cinq que je vous propose. »
L’affichage
La saison des terrasses va bientôt battre son plein. Quoi de plus attirant qu’un joyeux alignement de parasols arborant des logos de bières ? « Assurez-vous d’avoir tous les éléments qui vont parler à la clientèle », recommande Alexandre Mathieu. Les parasols et la musique font le travail, mais ça ne s’arrête pas là. « Par exemple, une tour à bière de fût avec un médaillon et une belle poignée à l’effigie de Stella Artois augmentera l’interaction entre le client et la marque. » Dans la mesure du possible, servez aussi chaque bière dans le bon verre : ce détail ajoute à l’expérience client. On peut également fournir au personnel de la marchandise comme des casquettes ou des t-shirts portant le nom de diverses marques de bière. Enfin, les propriétaires de bars ou restaurants peuvent créer une ambiance festive en affichant leurs promotions à l’image de leurs bières favorites. Pour vous approvisionner en matériel promotionnel des marques de Labatt, visitez le site internet shopbeergear.ca.
La visibilité dans les menus
Le client est arrivé, installé… Il lui reste à décider de ce qu’il va boire. Rehaussez vos menus de photos inspirantes : « Rien ne parle plus que l’image d’une bouteille de bière bien givrée ou fraîchement versée », mentionne Alexandre Mathieu. À défaut d’avoir du matériel promotionnel de qualité sous la main, on peut tout simplement reproduire les logos des bières les plus populaires dans les menus de nourriture et ceux de boissons.
Les promotions
« L’été, c’est le temps de sortir le beau seau de cinq bières Corona Extra et de le proposer à prix réduit pour permettre à votre clientèle d’en profiter entre amis », recommande Alexandre Mathieu. Même en offrant des promotions généreuses, on peut réaliser des profits, car ceux-ci se font alors en fonction du volume.
La solution « combos »
Un repas est généralement accompagné d’une boisson, pas vrai ? Offrez à vos clients des combos esti-vaux, comme une entrée de nachos ou un plat de tacos agrémentés d’une Corona et de son traditionnel quartier de lime. Et n’oubliez pas le combo de prédilection : le fameux duo Budweiser-hamburger. Un autre élément pouvant favoriser la vente de bière serait de réduire le prix d’un plat (comme une assiette de grillades) commandé par exemple en combinaison avec une pinte de 20 onces de Stella Artois. Votre menu comporte une section de plats plus légers ? Proposez vos salades avec une bière sans alcool comme Corona
Les conseils des serveurs
« Pour augmenter vos ventes de bière, rappelez-vous que votre personnel de service est un atout exceptionnel, affirme Alexandre Mathieu. En effet, y a-t-il un serveur qui ne s’est jamais fait demander : “Qu’est-ce que vous me suggérez ?” En prenant soin de bien expliquer vos promotions à votre personnel en salle, vous augmenterez vos chances. »
De plus, l’existence de combos et de promotions multiplie les possibilités d’échanges entre Le serveur et le client, ce qui est bénéfique tant sur le plan des ventes que sur celui de l’expérience client.
Fini le temps des menus uniques. Aujourd’hui, les cuisines des garderies, écoles, hôpitaux ou résidences pour aînés s’adaptent aux besoins alimentaires spécifiques de leurs usagers. Allergies, croyances religieuses, conditions médicales, préférences culturelles : la gestion des repas devient un défi technologique et logistique.
« J’ai déjà eu 25 % de ma clientèle qui présentait différentes conditions. Aujourd’hui, on a seulement 12 enfants concernés sur 122. Peu importe le nombre, ici, on les traite tous de la même manière, que ce soit un enfant végétarien ou celui qui a une allergie ou une intolérance », souligne Dany Gauthier, responsable à l’alimentation, au CPE Au Royaume des chérubins (Varennes).
Du traitement manuel à la gestion informatique
Dès la rentrée, les jeunes qui ont des besoins spécifiques sont immédiatement identifiés dans le logiciel Amisgest, explique Mélanie Garneau, la directrice. Assez répandue dans les CPE, l’application permet de diffuser à l’équipe toutes les données personnelles enregistrées concernant l’enfant, y compris ses particularités alimentaires. La photo du petit « chérubin » est immédiatement encadrée en rouge, de façon à attirer l’attention sur sa condition.
Après avoir rencontré chaque parent en personne, Dany Gauthier remplit une fiche détaillée mise au dossier de l’enfant. « Ensuite, je fais une carte avec sa photo, ses conditions, son nom et celui de son éducatrice et je l’accroche dans ma cuisine. La même carte est installée dans son local », rapporte la responsable. Bien qu’il soit manuel, le processus reste efficace, notamment parce que le petit nombre d’enfants concernés rend le tout gérable.
En revanche, quand on doit traiter plusieurs milliers de repas par jour, c’est une autre histoire. Pas le choix pour les hôpitaux ou CHSLD d’intégrer des systèmes informatisés de gestion des menus. Grâce à des logiciels comme eMOS, Medimenu, ProMenu et Micro Gesta, les établissements peuvent entrer les profils nutritionnels individuels : allergies et intolérances (sans arachides, sans lactose), texture (purée, hachée, liquide épais), régimes thérapeutiques (sans sel, diabétique) ou préférences religieuses ou éthiques (halal, végétalien). Les systèmes génèrent alors automatiquement des menus adaptés à chaque patient ou résident et suivent l’évolution des prescriptions diététiques.
Annie Marquez, coordonnatrice des services alimentaires au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, précise qu’ils utilisent WinVision, un système de traitement de menus développé expressément pour le milieu hospitalier. Cet outil personnalise les repas en fonction des besoins individuels des usagers. Il facilite le travail des techniciennes en diététique en automatisant le calcul des valeurs nutritives et en assurant une gestion précise des informations alimentaires. Le système est conçu pour respecter les normes strictes en matière de sécurité alimentaire, de traçabilité et de confidentialité des données des patients.
Ce même logiciel est en place au CHU Sainte-Justine depuis 2016 pour offrir Délipapilles, un service novateur de menu à la carte personnalisé, sécurisé et efficace. Petits et grands peuvent ainsi commander leurs repas et collations par téléphone, à l’heure qui leur convient, entre 6 h 30 et 19 h, en fonction de leur appétit et de leur condition médicale. Délipapilles s’adapte à plus de 40 régimes différents. Le plat est préparé sur demande, comme au restaurant, et livré dans la chambre dans un délai d’environ 45 minutes. Non seulement le service améliore le taux de satisfaction des
personnes hospitalisées, mais il contribue également à réduire le gaspillage alimentaire.
La logistique en cuisine
« Chacun de nos établissements a sa propre cuisine. Entre nos 2 hôpitaux, nos 17 CHSLD, nos centres jeunesse et nos centres de réadaptation, on a 28 cuisines qui servent des clientèles parfois très différentes et provenant d’ethnies très diverses », note Annie Marquez du CIUSSS Centre-Sud. « Par exemple, on a un CHSLD qui héberge uniquement des gens de la communauté asiatique ; on adapte donc nos menus en conséquence », explique-t-elle.
Plusieurs hôpitaux ou CHSLD centralisent la production des repas, comme au CHU de Québec–Université Laval. Les cuisines centrales disposent de zones séparées pour éviter la contamination croisée (sans arachides et sans gluten) et les incidents alimentaires. Les patients à risque peuvent être identifiés par des codes couleur ou des bracelets.
Ces mesures strictes sont aussi prises par les cuisines des écoles, CPE et garderies, face à l’augmentation des allergies sévères chez les plus jeunes. Au quotidien, la responsable à l’alimentation du CPE Au Royaume des chérubins prépare d’abord les repas pour les enfants qui ont une condition particulière en utilisant des ustensiles et du matériel réservés à cette fin.
Sans le savoir, la majorité des enfants s’accommode des restrictions alimentaires de la minorité. « La règle est : aucun œuf caché. Donc, je ne mets aucun œuf comme ingrédient dans les recettes. Je fais des biscuits sans œufs pour tous les enfants. Ici, si on mange un œuf, on le voit, comme dans l’omelette », précise Dany Gauthier.
Pour une distribution des repas sécuritaire, certaines écoles optent pour des barquettes identifiées. Le CPE Au Royaume des chérubins a plutôt mis en place, dès 2011, un système ingénieux d’assiettes de couleur. Chaque couleur correspond à une allergie alimentaire précise : jaune pour les œufs, bleu pour les produits laitiers, rouge pour le poisson, et vert pour signaler des allergies multiples.
« On avait des besoins, donc on a cherché des solutions. On trouvait important d’éviter les erreurs auprès des enfants : il fallait qu’on trouve une méthode. On a créé la trousse Hyppo-Allergique avec des activités de jeu, des fiches sur les allergies, des procédures d’éducation, et ça nous a valu un prix Or dans la catégorie Le défi alimentaire du concours Hommage aux artisans de la petite enfance 2011 », souligne fièrement Mélanie Garneau.
Quand il s’agit des menus spéciaux, l’entreprise Laberge –services alimentaires (LSA & Cie) se montre agile et flexible. Créée en 2002 pour contrer la malbouffe en milieu scolaire, elle s’est aussi dotée d’une division corporative pour répondre à un désir de qualité sur le plan de l’alimentation au travail, en plus d’œuvrer dans les résidences pour personnes âgées (RPA).
Pour se faciliter la tâche, LSA & Cie a décidé de sous-traiter certains éléments de production de sa marque Le Lunch Box – des repas sans gluten et sans lactose distribués par la suite chez ses clients. Elle le fait à l’aide de partenaires spécialisés qui détiennent des certifications, notamment liées au permis C1, que l’entreprise n’avait pas les moyens d’implanter en interne dans chacune de ses cuisines.
« Lorsqu’il y a des exigences spécifiques en matière de normes rigoureuses, nous collaborons avec des experts dans leur propre cuisine ! Ça nous permet d’alléger la charge de nos équipes opérationnelles sur le terrain, tout en maintenant l’assemblage final dans nos cuisines », explique la présidente Julie Laberge.
L’intégration des nouvelles technologies et de l’IA
Selon la directrice du Royaume des chérubins, l’IA est un outil à envisager. Il pourrait améliorer la performance de l’équipe et l’aider à quantifier des recettes, à optimiser les menus, à contre-vérifier l’équilibre des recettes.
« Avec l’IA, ce serait moins un casse-tête, et on pourrait se consacrer davantage à d’autres tâches, reconnaît Dany Gauthier, la responsable à l’alimentation. L’autre jour, la jeune fille qui travaille avec moi a demandé une recette de vinaigrette à ChatGPT : ça nous a fait gagner du temps, et elle était excellente », constate-t-elle.
« Quand on demande une recette à ChatGPT, on peut même la baser sur notre géolocalisation, en expliquant qu’on vit à Montréal, que c’est l’hiver et qu’on n’a pas de grandes disponibilités en produits locaux. On peut même obtenir les valeurs nutritives, tout ça en un temps record », s’exclame Julie Laberge qui se sert « beaucoup, beaucoup, beaucoup » de ChatGPT et de Copilot. « J’ai de grandes frustrations avec Copilot parce que je trouve qu’il ne se nourrit pas assez vite, mais c’est juste une question de temps », croit-elle.
Parce qu’elle doit aussi penser à la rentabilité, l’entrepreneure utilise l’IA pour prévoir et planifier. Elle suit les impacts de l’agriculture sur la chaîne d’approvisionnement – en légumes frais, par exemple. Les prédictions formulées par l’intelligence artificielle l’aident à évaluer les retombées sur les coûts, comme ce fut dernièrement le cas pour le blé ou le café. « Action, réaction : il faut suivre, se mettre au
parfum et surveiller les marchés parce qu’on sait qu’une tempête qui ravage des récoltes dans un pays fournisseur aura des répercussions ici dans six mois ou un an », explique la femme d’affaires.
Au CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal, la personnalisation des menus est déjà gérée par un logiciel d’intelligence artificielle. En revanche, il est alimenté par les techniciennes en diététique, qui recueillent d’abord les informations sur les préférences alimentaires, les aversions et les besoins
nutritionnels des usagers. Le logiciel calcule les valeurs nutritives des aliments, les recettes et les portions en fonction des régimes prescrits. Résultat : moins de risques d’erreurs liés aux allergies, moins de corrections manuelles, plus de variété dans les repas adaptés malgré les restrictions et une meilleure expérience client.
Les défis de mise en place et de formation demeurent
Si l’on se compare au reste du monde, le Québec accuse un certain retard, et les institutions sont les premières à en pâtir. Car qui dit « innovation » dit « investissement ».
En effet, l’installation de logiciels de segmentation, d’équipements spécialisés et d’outils connectés entraîne des coûts. Et la formation continue du personnel qui doit apprivoiser ces nouvelles technologies complexes pour éviter les erreurs humaines vient alourdir la facture. Les institutions à petit budget (comme certaines garderies ou écoles publiques) risquent donc de prendre du retard, à moins que l’on trouve des solutions rentables.
Pour la présidente de LSA & Cie, si les institutions ne comprennent pas la valeur ajoutée de la technologie pour l’humain, elles n’iront pas de l’avant avec l’IA. « Je pense que ce qui est vraiment important avec l’innovation, puis la technologie, c’est de se souvenir d’une chose : est-ce que c’est au service de l’humain ? » conclut Julie Laberge. •
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Une après-midi conviviale pour échanger entre fiers membres
Pour la cinquième édition du Rendez-vous des Institutions, Aliments du Québec avait donné
rendez-vous à ses partenaires dans le Vieux-Port de Montréal le 8 avril dernier. Retour sur une après-midi enrichissante où une centaine de participants ont pu discuter de l’approvisionnement local.
Assis sur d’anciens bancs d’église dans le pavillon Jacques Cartier, les invités ont écouté religieusement la conférence introductive de Juliette Payer sur la gestion des médias sociaux lorsqu’on est une institution : “Médias sociaux : ce que votre communauté veut voir en 2025 ?” Diplômée de l’Ecole nationale de l’humour, Juliette Payer est passionnée par la création de contenus divertissants et pertinents sur les médias sociaux et en a fait une spécialité.
CharlotteBDomingue
Pas de guide à suivre. Pendant un peu moins d’une heure, Juliette Payer donne des exemples concrets et interroge les participants sur leur façon de publier des contenus au sein de leur institution. Pour elle, en 2025, le hashtag est mort et le nombre d’abonnés ne veut plus rien dire. « Une courte vidéo peut devenir virale », assure-t-elle. Sur les médias sociaux, l’important est de ne pas passer inaperçu et être membre Aliments du Québec au Menu aide à ne pas passer inaperçu ! L’originalité est une des clés, il suffit de trouver ses propres recettes. Et pour cela, n’ayez pas peur de faire des tests !
CharlotteBDomingue
Au menu ensuite, des ateliers pratiques. Scindés en quatre groupes, les participants ont tour à tour pu participer à des activités interactives, immersives et collaboratives : créer des publications simples et engageantes sur les réseaux sociaux en compagnie de Juliette Payer, discuter des relations commerciales autour d’un panel composé de représentants de l’Association des Services Alimentaires de Polytechnique, de Gordon Service Alimentaire, d’Aramark et de L’aube Pôle Nourricier, analyser différents produits avec le centre Humami et enfin, réaliser une vinaigrette à base de produits Aliments du Québec et lui trouver un nom. Un exemple concret d’activité pour Les institutions mangent local ! en septembre prochain. De manière conviviale, chaque atelier était l’occasion de rencontrer des partenaires d’Aliments du Québec et d’échanger avec eux sur les défis de l’approvisionnement local.
CharlotteBDomingue
CharlotteBDomingue
Dans ce lieu invitant, la journée s’est terminée par un cocktail-réseautage autour du bar durant lequel des bouchées salées et sucrées ont été servies. Tout le monde en a profité pour échanger avec les autres participants sur les apprentissages et les expériences de chacun. À l’année prochaine !
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